Je trépigne

Je trépigne

C’est drôle, depuis que je sais qu’on va bientôt sortir de ce confinement, je n’ai jamais eu autant envie de voir des gens.
Je suis comme une enfant un matin de Noël. Je trépigne.

Alors que pendant un moment, ça m’a arrangé. Être solitaire, être coupée des autres comme les autres, ça me permettait d’écrire sans culpabiliser. De ne pas donner l’impression que je m’isolais.

Pendant longtemps, j’ai eu la certitude que pour être complète, j’avais besoin des autres. Besoin de leurs regards et de leur attention. S’ils étaient nombreux à m’entourer, ça voulait dire que j’étais aimée.

Le confinement m’a appris à vivre différemment. La passion de l’écriture est arrivée dans ma vie, ça fait un an maintenant que je fais quelque chose qui me plait vraiment. Et je ne me suis jamais sentie aussi complète. Aussi alignée avec moi-même. Aussi libre tout en étant enfermée.

Aujourd’hui, j’ai cette sensation que tout mon corps est en ébullition. Que tout ce que mon cerveau et mon coeur ont reçu ces douze derniers mois en plaisir, en confiance, en bienveillance, en amour… que tout doit sortir. Que c’est à moi de donner aux autres maintenant. Et qu’il est temps de sortir (un peu) de mon isolement.

Alors j’attends.

J’attends qu’on puisse tous enlever ces masques pour retrouver les sourires, les rires, j’attends de serrer des corps, de vivre la musique à plusieurs, j’attends les verres en terrasse, les soirées et les nuits.
J’attends comme une enfant un matin de Noël.
Et je sais pas vous, mais moi je trépigne !

Courage et passion

Courage et passion

Ce matin, je regardais des gamins faire de la trottinette au skatepark et j’étais subjuguée. Je me disais qu’ils devaient être sacrément passionnés ou sacrément courageux pour prendre autant de risques, se prendre autant de gamelles et remonter sur leur trottinette à chaque fois. J’étais là en story à me demander si le courage partait en grandissant, lorsque @_troismois m’a fait réaliser très justement que le courage ne nous quittait pas. On le mettait ailleurs, tout simplement.

A l’école, je n’ai jamais été celle qui gagne, jamais celle qu’on choisit quand il fallait constituer les équipes. Je souffrais de ne pas être la meilleure, de ne pas être assez passionnée pour y arriver, mais ça ne m’a jamais découragé de faire. Parce que j’avais le sentiment que si je ne faisais pas, je prenais le risque d’être dernière, et ça, c’était hors de question.
Avec les années, j’ai compris qu’il ne suffisait pas de faire pour y arriver. Qu’il fallait surtout tout donner, bosser comme un dingue, se faire confiance et s’accrocher. Je me suis cassée les dents plus d’une fois, j’ai senti ma patience et ma confiance en moi vaciller, mais je n’ai jamais abandonné. J’applique ça dans tout ce que je fais dorénavant. La passion, je l’ai trouvé dans ma façon d’être et de faire les choses à fond.

Si je me suis sentie obligée de me comparer à ces gamins, c’est parce que j’ai cru que je manquais de courage et de passion pour leur arriver à la cheville. Alors que finalement, la passion, je l’aie. Et du courage, j’en fais preuve à chaque fois que je travaille à réaliser un rêve, malgré mes peurs. A quoi bon me comparer ?
C’est ce qu’à voulu me faire comprendre @_troismois. On a tous les capacités de se dépasser si on le veut vraiment. Le courage n’a pas d’âge et ne se limite pas à un sport à risque. Il est dans chaque saut dans le vide, dans chaque sortie de sa zone de confort, dans chaque décision qui peut changer une vie, dans chaque moment où l’on se relève d’une chute, dans chaque risque quelqu’il soit.

Nos peurs seront toujours là. Mais si on ne tente pas, on ne gagne pas. Il suffit simplement d’oser.

@_troismois : merci maitre Yoda ????

Ralentir

Ralentir

4 éléments de votre choix – 1 histoire

J’ai été invitée par @sylvie_tellor à participer à un défi intitulé la #fabriqueahistoires de grands.

Le principe : écrire une histoire à partir de 4 éléments choisis par nos abonnés.

En stories, vous avez voté pour :
> Une working girl
> Rencontre un grand sportif
> Dans une forêt
> Avec un appareil photo

Voici donc l’histoire que j’ai imaginée.
Il parait que c’est dans la même veine que Reprendre son souffle. Ceux qui l’ont lu : je vous laisse en juger ! ☺️

Pensez à aller voir le compte de @sylvie_tellor pour découvrir l’histoire qu’elle a imaginé avec ces 4 mêmes éléments.

Alors dites-moi : vous aimez ?

Avis Reprendre son souffle par @cecilia_cherieblossom

Avis Reprendre son souffle par @cecilia_cherieblossom

Ça faisait longtemps que je n’avais pas partagé d’avis à propos de Reprendre son souffle sur mon feed. Voici celui de @cecilia_cherieblossom qui m’a beaucoup touchée ♥️

En triant les affaires de sa grand-mère qui s’apprête à entrer en maison de retraite, Sarah ne s’attendait pas à tomber sur un carton rempli de lettres d’amour adressées à sa mère ????

Vingt ans plus tôt, Rose faisait la rencontre de Vincent, saxophoniste dans un groupe de jazz à succès, lors d’une interview ???? Le coup de foudre fut immédiat des deux côtés et c’est ainsi que démarra une relation passionnelle entre le musicien et Rose qui était à l’époque malheureuse dans son mariage avec Philippe …

Comme le titre du roman j’ai eu besoin de reprendre mon souffle en tournant la dernière page. J’ai été bouleversée par cette histoire d’amour impossible qui se distingue d’une banale histoire d’adultère comme j’ai déjà pu en lire de par la justesse dans la plume de Marie ????


J’ai été émue, j’ai ri et j’ai vibré avec ces deux personnages dont les sentiments étaient plus forts et douloureux à chaque page. C’est l’amour avec un grand A. Celui qui déchire, celui qui ravage et celui qui transporte. Celui qui donne des couleurs au quotidien lorsqu’il n’en a plus et qui donne envie de VIVRE tout simplement, peu importe le prix qu’il en coûte ❣️

J’espère vraiment avoir réussi à vous donner envie de découvrir cette pépite auto-éditée !

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Pour vous procurer Reprendre son souffle :

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Pourquoi je ne dors plus

Pourquoi je ne dors plus

Il y a quelques jours, j’ai eu de sérieux doutes. Je n’ai rien dit, j’ai gardé ça pour moi et mes nuits. J’avais annoncé que j’étais du genre à ne rien lâcher, je ne pouvais pas dire que je me sentais à deux doigts d’abandonner, moi qui n’abandonne jamais.

Quand j’ai pris la décision de supprimer et de réécrire 2 chapitres entiers (sur les 8) de mon 2e roman, j’ai pensé que les doutes ne seraient plus insurmontables. Ça m’a donné un nouveau souffle et m’a permis d’obtenir des chapitres de bien meilleurs qualité, c’est indéniable.


Mais les doutes sont revenus, et si vous avez lu mon post sur la montagne à gravir, vous me comprenez quand je dis que je ne voyais plus le sommet ni quel chemin je devais emprunter. Je m’arrachais les cheveux, c’était devenu pénible toute cette histoire. Je trainais sérieusement les pieds pour écrire. J’y allais quand même avec cette idée en tête que si je ne prenais pas de plaisir, il ne fallait pas insister. Ces derniers temps, je n’ai donc pas beaucoup insisté.


Et puis il s’est passé quelque chose. Un matin, la montagne à gravir m’a semblé accessible. Le chemin pour atteindre le sommet m’a semblé évident. C’est un concours de circonstance (ou un alignement des planètes) qui a permis à mon blocage de se débloquer.
A l’origine :
– les prémices du printemps (le soleil a vraiment un effet fou sur moi)
– une lecture inspirante
– une conversation avec mon mari

Ces trois facteurs, en même temps, m’ont fait l’effet d’un coup de boost. Depuis ce matin-là, mon histoire a du sens et un but, les mots s’enchainent avec facilité et je ne traine plus des pieds pour écrire. Mieux, je cours à nouveau, avide d’y retourner.
Même si je suis confiante, je ne suis pas à l’abri d’une nouvelle tempête. Alors en attendant, je profite de l’éclaircie et je cours comme une dératée.

Abandonner

Abandonner

Ecrire un roman, c’est comme gravir une montagne. On se lance un jour avec une idée plus ou moins précise du chemin que l’on va emprunter, mais plein d’entrain et l’envie folle d’en découdre.


Les débuts sont géniaux. On a les idées claires alors on marche vite, on saute au dessus des obstacles avec aisance, on s’extasie de nos réussites et on est persuadé que le haut de la montagne n’est pas si loin. Que ce sera un parcours de santé.


Puis le ciel s’obscurcie. Et là c’est la merde. Les doutes nous tombent dessus comme une pluie dilluvienne. On avance à tâtons pour ne pas tomber, on fait marche arrière quand on comprend que le chemin qu’on a emprunté est le mauvais, on résiste même si le poids des doutes nous fait courber le dos.


On s’accroche à tout. Un encouragement, un conseil pour se débarrasser des cailloux dans notre chaussure, une idée qui nous semble être le début d’une éclaircie. On s’accroche parce qu’on va l’atteindre ce putain de sommet, d’autres l’ont fait avant nous, on peut y arriver !


On s’accroche mais parfois, ça ne fonctionne pas. On a eu beau mettre toute notre énergie, tout notre courage, on est à bout de souffle et on ne voit pas le bout du chemin. Alors on abandonne. Et on se rassure en se disant qu’on tentera une prochaine fois, avec un peu de repos ou un meilleur itinéraire.

On s’accroche et parfois, ça finit par payer. La montagne à gravir nous semble à nouveau accessible, le sommet à notre portée. Nos idées sont claires, notre souffle retrouvé, alors on court. On court de peur que le ciel s’obscurcisse à nouveau. Et plus on court, plus on retrouve le plaisir de gravir, le sourire aux lèvres, des étoiles plein les yeux. Il est là ce putain de sommet, on y est ! Le bonheur quand on l’atteint est indescriptible. C’est un bonheur unique. Un accomplissement. Parfois celui de toute une vie.

Écrire un roman c’est dur. C’est loin d’être une promenade de santé. Tous ceux qui s’y sont essayé vraiment savent à quel point la montagne est haute, à quel point le chemin est escarpé et à quel point le ciel peut vite s’assombrir.
Mais ça vaut le coup.
De se lancer, de tenir bon et de ne pas abandonner.