Les étapes de la création

Les étapes de la création

Je n’ai pas appris à écrire un roman. Je me suis lancée sans aucune compétence, sans règles, sans notice. 

Mon seul bagage : l’avantage d’avoir lu beaucoup. Et de savoir ce qui me plaisait dans un roman. 

Comment j’ai commencé ? J’ai été assez scolaire : j’ai commencé par noter dans un carnet les grandes lignes de l’histoire que je voulais écrire. Je l’ai ensuite décomposé en plusieurs parties, via des chapitres. Et enfin, je suis passée sur ordinateur et j’ai laissé parler mon imagination sur chacun des chapitres. 

Cette méthode, elle m’est venue naturellement. Elle me rassurait même. Et ça m’a bien réussi puisque ça m’a permis de me cadrer et de ne pas me sentir submergée par la masse de travail. 

A raison de 4 à 6h d’écriture par jour, le premier jet était prêt au bout de 2 mois. 

Je l’ai fait lire à ma première bêta lectrice et attendant son retour, j’en ai profité pour le relire d’une traite. Parce qu’à force d’avoir le nez dedans, on ne voit plus rien. Or, le relire d’une traite m’a permis de détecter des fautes d’orthographe, des incohérences, des manquements. Quand j’ai fini par recevoir les retours bienveillants et constructifs de ma première lectrice, je me suis replongée dans l’écriture et j’ai entamé le 2e jet. 

Il m’a fallu presque deux mois de plus pour le peaufiner. Et avoir sous les yeux un livre que j’aurai aimé lire.

Un projet

Un projet

J’ai précisé que le livre était fini. Et pourtant, on ne peut pas encore le lire. Non, car le travail n’est pas terminé. J’aurai pu l’envoyer à quelques maisons d’édition et croiser les doigts pour qu’il soit choisi pour être publié. En général, il faut compter entre 3 et 6 mois avant d’avoir une réponse. Et croiser les doigts pour qu’elle soit positive. Mais je suis du genre impatiente. Alors j’ai fait le choix de commencer par faire de l’auto-édition. Pour faire simple : imprimer et commercialiser moi-même mon livre. 

Avec ce choix, j’offre une chance à mon livre de voir le jour. Puis une autre pour lui d’être choisi par un éditeur si les ventes sont au rendez-vous. 

En ce moment, le livre passe sous les yeux d’un expert de la langue française, afin d’y corriger les dernières coquilles et fautes d’orthographe que j’aurai loupé. 

La suite ? La réalisation de la couverture, le choix de l’imprimeur, la mise en page. Puis l’impression. Pour tenir enfin entre mes mains ce projet qui m’a tant animé ces derniers mois.