La Voix du Nord

La Voix du Nord

Il y a quelques jours,
Je me suis levée tôt,
Je me suis coiffée,
J’ai mis ma plus belle veste,
Et je suis sortie de chez moi.

C’était assez inhabituel. Autant que de répondre aux questions d’un journaliste pour un quotidien régional.
J’ai parlé beaucoup.
J’ai donné des infos dites et redites, et des infos inédites.
J’ai ri derrière mon masque.
Puis j’ai retiré mon masque, pour qu’on puisse nous tirer le portrait, mon bébé et moi.

Ça donne un article (complet) et une photo (presque pas tronquée) à voir ici !

Merci à mon bonne fée @lapenderiedannie, qui a parlé de moi au journaliste de @lavoixdunord qui passait dans sa boutique. La force de la recommandation, encore et toujours ♥️

https://www.lavoixdunord.fr/956149/article/2021-03-10/saint-andre-reprendre-son-souffle-un-premier-roman-ecrit-pendant-le-confinement

Quand il y a un doute…

Quand il y a un doute…

Parfois j’hésite. Je viens d’écrire quelque chose, un chapitre, un article, un post… et alors que je le relis, je doute. De sa sincérité, de son but, de sa pertinence, de sa qualité.
Et alors je suis tentée de l’envoyer à quelqu’un pour me faire relire.
Mais je m’arrête, parce que je me remémore cette phrase qu’une de mes manageurs me soufflait quand on réalisait des entretiens d’embauche : « quand y’a un doute, y’a pas de doute ». Dans ces cas là, ça voulait dire que si j’hésitais, c’est qu’il ne fallait pas retenir ce candidat. Ecouter son instinct.

J’applique toujours ce conseil. Pour des tas de sujets. Y compris l’écriture.
Quand je m’apprête à envoyer mon texte ou à me faire relire, si je ne suis pas sûre de moi, si j’ai un doute au point d’avoir besoin de l’approbation de quelqu’un, c’est qu’il ne doit pas être lancé.

Vous vous souvenez des 2 chapitres (sur les 8) que j’avais supprimé en un clic parce que je doutais de leur pertinence ? Vous comprenez pourquoi.

« Quand y’a un doute, y’a pas de doute » ou comment ne jamais se contenter de l’à-peu-près.


Êtes-vous aussi exigeant avec vous même ? Vous autorisez-vous une forme d’imperfection quitte à ne pas être totalement satisfait ?

Avis Reprendre son souffle par @cecilia_cherieblossom

Avis Reprendre son souffle par @cecilia_cherieblossom

Ça faisait longtemps que je n’avais pas partagé d’avis à propos de Reprendre son souffle sur mon feed. Voici celui de @cecilia_cherieblossom qui m’a beaucoup touchée ♥️

En triant les affaires de sa grand-mère qui s’apprête à entrer en maison de retraite, Sarah ne s’attendait pas à tomber sur un carton rempli de lettres d’amour adressées à sa mère ????

Vingt ans plus tôt, Rose faisait la rencontre de Vincent, saxophoniste dans un groupe de jazz à succès, lors d’une interview ???? Le coup de foudre fut immédiat des deux côtés et c’est ainsi que démarra une relation passionnelle entre le musicien et Rose qui était à l’époque malheureuse dans son mariage avec Philippe …

Comme le titre du roman j’ai eu besoin de reprendre mon souffle en tournant la dernière page. J’ai été bouleversée par cette histoire d’amour impossible qui se distingue d’une banale histoire d’adultère comme j’ai déjà pu en lire de par la justesse dans la plume de Marie ????


J’ai été émue, j’ai ri et j’ai vibré avec ces deux personnages dont les sentiments étaient plus forts et douloureux à chaque page. C’est l’amour avec un grand A. Celui qui déchire, celui qui ravage et celui qui transporte. Celui qui donne des couleurs au quotidien lorsqu’il n’en a plus et qui donne envie de VIVRE tout simplement, peu importe le prix qu’il en coûte ❣️

J’espère vraiment avoir réussi à vous donner envie de découvrir cette pépite auto-éditée !

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Pour vous procurer Reprendre son souffle :

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Pourquoi je ne dors plus

Pourquoi je ne dors plus

Il y a quelques jours, j’ai eu de sérieux doutes. Je n’ai rien dit, j’ai gardé ça pour moi et mes nuits. J’avais annoncé que j’étais du genre à ne rien lâcher, je ne pouvais pas dire que je me sentais à deux doigts d’abandonner, moi qui n’abandonne jamais.

Quand j’ai pris la décision de supprimer et de réécrire 2 chapitres entiers (sur les 8) de mon 2e roman, j’ai pensé que les doutes ne seraient plus insurmontables. Ça m’a donné un nouveau souffle et m’a permis d’obtenir des chapitres de bien meilleurs qualité, c’est indéniable.


Mais les doutes sont revenus, et si vous avez lu mon post sur la montagne à gravir, vous me comprenez quand je dis que je ne voyais plus le sommet ni quel chemin je devais emprunter. Je m’arrachais les cheveux, c’était devenu pénible toute cette histoire. Je trainais sérieusement les pieds pour écrire. J’y allais quand même avec cette idée en tête que si je ne prenais pas de plaisir, il ne fallait pas insister. Ces derniers temps, je n’ai donc pas beaucoup insisté.


Et puis il s’est passé quelque chose. Un matin, la montagne à gravir m’a semblé accessible. Le chemin pour atteindre le sommet m’a semblé évident. C’est un concours de circonstance (ou un alignement des planètes) qui a permis à mon blocage de se débloquer.
A l’origine :
– les prémices du printemps (le soleil a vraiment un effet fou sur moi)
– une lecture inspirante
– une conversation avec mon mari

Ces trois facteurs, en même temps, m’ont fait l’effet d’un coup de boost. Depuis ce matin-là, mon histoire a du sens et un but, les mots s’enchainent avec facilité et je ne traine plus des pieds pour écrire. Mieux, je cours à nouveau, avide d’y retourner.
Même si je suis confiante, je ne suis pas à l’abri d’une nouvelle tempête. Alors en attendant, je profite de l’éclaircie et je cours comme une dératée.

Un thème à l’histoire

Un thème à l’histoire

Ce que j’aime le plus lire dans une nouvelle ou un bouquin, ce sont les sentiments humains. Certains préféreront le suspense, l’humour, la peur, le tragique… moi c’est la magie d’une rencontre, la magie d’un regard échangé, la magie d’une main sur une autre. J’aime ce que ça provoque chez moi : un sourire, une accélération cardiaque, un souffle coupé.

De fait, c’est aussi ce que je préfère quand j’écris. Ce qui explique que mon premier roman portait sur une histoire d’amour. Et que le deuxième portera sur une histoire d’amitié (ET une histoire d’amour, faut pas déconner).
Pourtant, j’ai eu du mal à assumer cette part de moi. Ce plaisir autour du sentiment. Tout simplement par peur. J’avais peur parce qu’il y a cette croyance d’un très grand nombre que le sentiment c’est gnangnan ou mielleux, alors que ça ne l’est pas nécessairement. J’avais peur qu’on me juge, qu’on juge mon livre, qu’on juge mon style, puis qu’on nous mette dans une case et qu’on doive ramer pour en sortir.

Pour preuve, quand on me demandait de pitcher en une phrase Reprendre son souffle, je répondais invariablement « c’est l’histoire d’un secret » au lieu d’assumer que la trame principale est une histoire d’amour. Pour autre preuve, j’ai eu du mal à assumer que certains passages de cette même histoire soient romantiques, alors même que j’ai adoré les écrire.
Aujourd’hui, j’ai compris qu’il n’y avait aucune honte à chercher dans une lecture ce qui nous fait vibrer. Qu’il n’y a pas de honte non plus à aimer écrire ce qui nous touche. Et qu’il y a encore moins de honte à aimer les sentiments.

Et vous, qu’aimez-vous lire / écrire ?

Simplement : merci

Simplement : merci

Quand je repense à ce 5 novembre 2020 (jour de sa sortie), au stress qui m’avait bouffée la veille et à l’exaltation des premières commandes… je me dis qu’on en a fait du chemin, ce roman et moi.

Vous le savez, Reprendre son souffle, c’est mon bébé. Ces personnages, ils sont de ma famille désormais. Raconter leur histoire a été une expérience incroyable. Presque facile (quand je vois ce que je vis avec le 2e, j’ai encore moins de mal à l’affirmer !)
Il fallait que ça sorte. Et c’est sorti vite !
Je suis tombée amoureuse, j’ai pleuré, j’ai ri… j’ai vécu toutes leurs émotions avec force !

Malgré une sortie en auto-édition et pendant le deuxième confinement, le roman s’est frayé un chemin jusqu’à vous. Vous me faites régulièrement part de vos émotions à la suite de votre lecture. Souvent, les mêmes émotions que j’ai ressenti en l’écrivant. Parfois, avec bien plus de force que je ne pouvais l’imaginer.
Je suis aussi heureuse qu’étonnée qu’il s’en vende encore tous les jours, via les plateformes de vente ou sur mon site www.marienomis.com
Je sais que je le dois à votre enthousiasme et au magique bouche à oreille.

Alors simplement : merci.
Vous permettez à ce roman d’avoir une sacrée vie. Et à moi, l’impulsion d’en créer de nouvelles.

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