Réaliser un rêve

Réaliser un rêve

Est ce que je rêvais, petite, de devenir écrivain ? Non. Je m’imaginais journaliste, architecte ou vétérinaire !

Par contre, depuis longtemps, je rêve de publier un roman. C’est l’objet en lui-même, l’histoire qui marque les mémoires, sa place dans les bibliothèques qui me font rêver. Dans deux jours (si tout va bien) ce rêve deviendra une réalité.
Dans deux jours, je recevrai une livraison contenant cinquante exemplaires de ce livre et alors on entrera dans la dernière ligne droite de cette réalité.

Alors un peu pour fêter ça, dans deux jours, j’enverrai à ceux qui sont abonnés à ma newsletter, le deuxième chapitre de ce livre.
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Vous serez là ?

Le temps d’écrire

Le temps d’écrire

Notion importante cette histoire de temps. Il faut en avoir pour se lancer dans l’écriture d’un roman. J’étais la première à dire que je n’en avais pas. C’était vrai. J’étais très occupée, entre le boulot, les enfants, les sorties et mes diverses activités sportives. Le confinement m’a donné un prétexte et m’a offert ce temps qui m’avait tant manqué. Il m’a permis d’écrire beaucoup, d’un coup, et de sortir un roman en à peine 4 mois. 

Mais aujourd’hui ? Maintenant que la vie a plus ou moins repris son cours, j’en suis ou avec cette histoire de temps ? J’en ai moins c’est vrai. Surtout en décidant de me lancer dans l’auto-édition ! Mais la vérité, c’est que ça ne m’empêche pas d’écrire. Parce que le temps, il ne vient pas toujours tout seul. Il faut aller le chercher un peu. Et quand on cherche bien, on le trouve. Caché derrière une télé. Derrière une maison rangée au carré. Derrière un téléphone connecté. 

Maintenant que j’y ai goûté, je ne compte plus laisser le temps se dresser entre l’écriture et moi. 

Premiers mots

Premiers mots

Quand j’achète un livre dont je n’ai pas entendu parler, je ne lis pas l’histoire qui se trouve au dos. Je ne lis pas le résumé.
Pourquoi ? Parce que je veux découvrir par moi-même. Faire le chemin vers l’histoire toute seule. J’ai souvent été déçue par un résumé qui en disait trop. Alors je ne prends plus le risque !

Ce qui m’attire, c’est la couverture bien-sûr. Mais ce qui me pousse à l’acheter, ce sont les premières pages. Si les premières pages me plaisent, si le style d’écriture convient à ce que j’aime, alors je l’achète.

Vous ne savez presque rien de « Reprendre son souffle », mon premier roman. Juste ce que je raconte ici, les quelques indices que je dépose, ma façon d’écrire, c’est tout. Comment pourriez vous avoir envie de le découvrir uniquement avec ces quelques indices ?
C’est pour cette raison que j’ai mis en place une newsletter sur mon site www.marienomis.com
En vous abonnant, vous recevez les premières pages de mon roman. Le premier chapitre. Et je réponds à votre question « aurais-je envie de découvrir ce livre ? »

Et ça ne s’arrête pas là : en vous abonnant à cette newsletter, vous recevez aussi des infos en avant-première. Comme la couverture, le résumé, et bientôt, le deuxième chapitre.

Êtes-vous abonné ? Si oui, avez-vous lu le premier chapitre et qu’en avez-vous pensé ?

L’obsession

L’obsession

L’obsession

J’aimais écrire. Faire de jolies cartes postales, structurer correctement mes courriers et mes e-mails. Mais ça s’arrêtait là. Je n’écrivais pas de nouvelles. Je n’écrivais pas d’histoires. A peine quelques pensées dans un calepin parfois. Je n’avais pas le temps pour ça.
Quand j’ai fini par avoir du temps, je me suis lancée dans l’écriture à proprement parler. Et ça a été aussi intense que surprenant ! Moi qui regrettais de n’avoir aucune passion, je me suis sentie happée par l’écriture.
Et j’ai compris ces gens passionnés. Ceux qui y passent des heures. Ceux qui s’animent en parlant. Ceux qui ne pensent qu’à ça.
L’écriture est devenue une drogue. Quand j’écris, plus rien n’existe autour de moi. Quand je n’écris pas, j’attends ces moments d’écriture avec impatience.
Je ne dors presque plus, me couchant très tard, me relevant en pleine nuit pour noter une idée subite. Mais paradoxalement, je n’ai jamais aussi bien dormi de ma vie.

Est ce que ça durera ? Probablement pas. Je perdrai amis, famille et la vie (on peut mourir de fatigue paraît-il) si je continue comme ça. Alors je me résonne. Je prends sur moi. Mais je garde en tête que j’ai une chance inouïe : celle d’avoir trouvé, enfin, une passion qui m’anime.

Combien ça coûte ?

Combien ça coûte ?

Prendre la décision de s’auto-éditer, c’est prendre la décision d’être un entrepreneur. De gérer son livre et sa commercialisation comme on gère une entreprise.
Et lancer puis gérer une entreprise, non seulement ça demande un gros investissement en terme de temps, mais ça demande aussi de dépenser de l’argent.

Il est tout à fait possible d’auto-éditer son roman pour 0€ ! En gérant tout soi-même, en choisissant une photo libre de droit pour sa couverture et en publiant son livre sur Amazon.
Ce choix, s’il a l’avantage d’être gratuit, a le désavantage de demander beaucoup de temps pour compenser. Pour développer une communauté, pour se faire connaître et faire connaître son livre. Car sans un minimum de notoriété, un roman auto-édité ne se vend pas.

J’ai fait le choix d’investir un peu d’argent, notamment dans une jolie photo pour ma couverture, dans un site internet, puis dans l’impression (en dehors d’Amazon) et la promotion de mon livre. C’est un choix très personnel. Rien ne me dit que je serai gagnante. Mais comme toute forme d’entrepreneuriat, il faut accepter de prendre des risques.
Et j’ai dans l’idée que dans la vie, quand on ne joue pas, on ne gagne pas…
L’avenir dira si j’ai eu raison.

Une direction

Une direction

Qu’est ce que je cherche ? 

Une nouvelle vie ? Bien sûr ! Je rêve même de ne faire plus que ça ! Mais je suis aussi très réaliste. Et parce que jusque là, je me suis laissée porter par le chemin non tracé que j’empruntai, j’ai envie de me laisser porter par cette nouvelle voie, sans me demander si elle sera définitive. 

La célébrité ? Je suis quelqu’un de discret. Me mettre en avant n’a jamais été dans mon tempérament. Marie NOMIS n’est d’ailleurs pas mon vrai nom. 

Le succès de mon roman ? Tout écrivain en rêve. Moi la première. J’ai tellement aimé écrire ce roman, je me suis tellement attachée à mes personnages et il m’a procuré tellement d’émotions que j’ai envie qu’il vive en dehors de moi. 

Mais s’il n’a pas le succès escompté, est ce que ce sera un échec ? Non. Car écrire cette histoire m’a apporté tellement de bénéfices personnels que sa seule existence est un succès en soi. Et si je parviens à toucher ne serait-ce qu’une personne comme certaines lectures ont pu me toucher parfois, alors j’aurai tout gagné.