Depuis quelques mois, je prends le ciel en photo. Je ne faisais pas ça avant. Je prenais en photo ma famille, mes amis, des lieux de vacances. Des moments très concrets, comme pour ne pas oublier. Mais jamais des bouts d’un environnement, qui, pour moi, ne changeait pas vraiment. Et puis 2020 s’est pointé, avec toutes ses incertitudes et son lot de changements. L’urgence de vivre a été remplacée par la contrainte de ralentir le rythme. Comme beaucoup, je me suis mise à vivre des moments simples, à me découvrir des passions (coucou l’écriture, coucou le piano), à me recentrer sur ce qui compte vraiment… Et à lever le nez vers le ciel.
Quand je regarde cette photo, je ne peux pas m’empêcher d’y voir la représentation de 2021.
Est-ce qu’il va faire beau ? Est-ce que le ciel va s’assombrir ?
On ne sait pas d’où vient le vent. On ne sait rien. On est à nouveau dans l’incertitude.
Mais rien ne nous empêche de voir le beau.
De croire à l’éclaircie derrière le nuageux.
Ni d’oeuvrer pour se fabriquer des moments radieux.
Après tout, certains parviennent à danser sous la pluie, non ?
Alors en ce début d’année, en lieu et place des traditionnels voeux, je préfère vous souhaiter une année à l’image de cette photo : de percevoir le beau dans l’incertain.
*mots tirés de la newsletter envoyée en début de mois*
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