J’ai un fils

J’ai un fils

J’ai un fils. Il a 6 ans et il perd tout. Son écharpe, ses gants, ses pochettes de cartes Pokémon, ses masques. Il perd aussi régulièrement le contenu de sa trousse.
Quand je lui demande comment c’est arrivé, il hausse les épaules et répond simplement « bah je sais pas moi ». Contente-toi de ça.


Hier après-midi (dimanche) j’ai insisté dans mon interrogatoire. Vous comprenez, il a perdu son taille crayon et je me retrouve au-dessus de la poubelle, un couteau à la main, à tailler comme je peux les quinze crayons qui composent sa trousse.
« On me l’a peut être volé ». Remettre la faute sur les autres, tactique classique d’un enfant.
Dans sa trousse, il y a aussi un tube de colle. Mais ce n’est pas le sien. « C’est celui de la maîtresse » me dit-il innocemment. Et le tien ? « Bah je sais pas moi ». Il ne sait pas. J’imagine bien la tête de sa maîtresse à qui il doit asséner le même argument. Et le désarroi de cette même maitresse face aux nombreux élèves à lui faire le même tour tous les ans. L’école, c’est le triangle des Bermudes c’est bien connu.

Mon fils a donc 6 ans et il perd tout, en particulier le contenu de sa trousse. Et figurez-vous que ça m’émeut plus que ça ne m’agace. Parce que je me souviens qu’à une époque, son père perdait lui aussi le contenu de sa trousse. Et que sans cette manie, lui et moi n’aurions probablement jamais entamé la conversation dans cette salle de classe. Et que nous n’aurions pas un enfant qui possède la même manie.
De là à dire que la boucle est bouclée, il n’y a qu’un pas. Ou un crayon.

J’ai un nouveau réflexe

J’ai un nouveau réflexe

Avant, mon téléphone était rempli de photos de mes enfants. Maintenant (depuis que j’écris), il est rempli de photos de mes enfants, du ciel et… de captures d’écran. C’est un joyeux bazar, ou une mauvaise manie, tout dépend de quel point de vue on se place. Je fais des captures d’écran tout le temps. Pour un mot, une phrase, une image, un visage, une posture, une ambiance. Je m’inspire de tout ce que je vois et de tout ce que je lis, tout le temps.


Ces captures d’écran sont tellement nombreuses qu’elles me font l’effet d’une pile de feuilles volantes sur lesquelles j’aurais noté plusieurs bouts de phrases par page, mais sans rien avoir organisé.
Alors souvent, quand je suis à la recherche de quelque chose dont je me souviens vaguement, j’en lis quelques-unes, au hasard. Évidemment, je ne retrouve jamais ce que je cherchais vraiment.

Mais quel bonheur, dans ce joyeux bazar, de redécouvrir ce que j’avais oublié !

Une astuce pour m’aider à organiser tout ça ?

Avis Reprendre son souffle par @lire_encore

Avis Reprendre son souffle par @lire_encore

Je reposte la jolie photo et les jolis mots de @lire_encore. Merci pour cet avis qui me va droit au cœur

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????Résumé ????⁣
2009. Sarah déménage la maison de sa grand-mère quand elle découvre des cartes postales écrites vingt ans plus tôt par un homme dont elle ignorait l’existence. En les lisant, elle va se plonger dans une histoire d’amour passionnelle et déterrer un pan de vie soigneusement gardé secret par les femmes de sa famille.⁣



???? Mon avis ????⁣
« Reprendre son souffle » porte bien son nom puisque j’ai lu ce roman d’une traite, en apnée, ne pouvant reprendre mon souffle qu’au dernier chapitre. ⁣

Ce roman parle d’une histoire d’amour fusionnelle, passionnelle et passionnante entre Vincent et Rose. Une histoire d’amour sur lequel le temps n’a pas d’emprise. Une rencontre, des âmes-sœurs, une évidence. Une histoire d’amour, des situations et des dialogues que j’ai trouvé très réalistes, pas surfaits. Des mots qu’on pourrait se dire réellement, des situations qu’on pourrait vivre. C’est pour cela que le lecteur se retrouve complètement happé par cette histoire car on la vit avec eux. On a le coup de foudre, on s’aime, on se déchire, on a le cœur brisé, on les aime ensemble, on vit la tournée avec Vincent, on danse lors de leur escapade, on en veut au destin. On vit cette histoire des premiers mots aux derniers. On reprend notre souffle avec les personnages. Et c’est merveilleux ! ⁣

Merci @marie_nomis_ecrivain de m’avoir fait vivre mille émotions, de m’avoir permis de passer un moment de lecture magique comme je les aime ❤️ Ton roman est tout ce que j’aime ❤️⁣

???? Allez-vous vous laisser tenter par cette histoire ? ⁣

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Relecture et suppression

Relecture et suppression

La semaine dernière, j’ai fait lire le début de mon second roman à mon mec. Je sais, c’est étrange de faire ça, ce n’est qu’un premier jet, il est plein d’imperfections et surtout, pour mon premier roman, mon mec avait été le dernier à le lire. Je sais. Mais j’étais un peu paumée. J’étais pas sure que c’était bien. J’avais besoin de le faire lire à quelqu’un.

On dînait tous les deux. On avait du temps devant nous. J’ai commencé à lui lire, il a sourit, il a dit ça commence bien, je me suis mise à respirer à nouveau. J’ai continué ma lecture sans vraiment qu’il m’interrompe, suspendue à ses réactions, jusqu’à la fin du chapitre 2. On a débriefé un peu, il m’a fait quelques remarques que j’ai trouvé très justes, et on aurait pu s’arrêter là sauf qu’on avait commencé, et que j’avais envie qu’il me rassure sur ce chapitre 3 qui m’avait causé tant de soucis.
Alors j’ai commencé à lui lire en lui précisant que j’étais pas sure de ce chapitre là, et il s’est endormi… (vous avez le droit de rigoler)
A sa décharge, il était 2h du matin. Mais quand même, il s’est endormi ! Et ça m’a confirmé ce que je savais déjà : c’était pas assez intéressant pour que ça le garde éveillé.

J’ai tourné et retourné le problème dans tous les sens, à la recherche d’une solution. Jusqu’à ce qu’hier, je prenne une décision radicale : changer le cours de mon histoire et modifier une partie de l’intrigue.
Et voilà comment j’en suis venue à supprimer (pour réécrire) entièrement les chapitres 3 et 4 de mon roman.
Solution radicale, je sais.


Ça va demander beaucoup de boulot. Une montagne de boulot. Mais je ne suis pas du genre à jeter l’éponge pour une histoire de montagne, d’intrigue ou d’histoire. Je ne suis pas du genre à jeter l’éponge tout court. Je suis plutôt du genre à penser au chapitre plutôt qu’à la montagne, pour ne pas me sentir essoufflée avant même de commencer.
Ce deuxième roman est décidément bien différent du premier. Plein de surprises et de difficultés. Mais vous me croyez si je vous dis que je suis remontée à bloc et prête à gravir la montagne ? ????

Envie de lire mon premier roman (sur celui-ci, non seulement mon mec ne s’est pas endormi, mais il est resté éveillé toute la nuit pour le finir) ? Rendez-vous sur cette page !

Estelle

Estelle

« Il est 19 h 05, je suis assis à un bar et je fais danser mes doigts sur un verre de Ricard. Il fait si froid dehors que j’aurais sûrement dû m’éviter une boisson qui sent bon l’été et qui me glace les doigts. Sûrement. Mais c’est ma petite évasion à moi. Mon petit péché mignon qui me ramène à des souvenirs de vacances dans le sud de la France. Dans quelques minutes, je passerai au Whisky. Là, je commencerai à me réchauffer sérieusement.
La porte du troquet que je fréquente tous les soirs en sortant du bureau vient de s’ouvrir. Je me retourne en entendant le tintement de sa cloche. La voilà. Estelle. »

Envie de connaitre la suite de l’histoire ?
Ma nouvelle « Estelle », écrite pour @les.authentic.lille est désormais accessible à tous, sur Short Edition.

N’hésitez pas à aller la lire, à voter et à commenter directement sur le site :
https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/estelle-4