Mon ressenti sur – Agnes Martin-Lugand

Mon ressenti sur – Agnes Martin-Lugand

J’ai pour habitude d’alterner mes lectures.

De choisir un roman populaire, avec beaucoup de dialogues, un sujet simple, sans prise de tête, qui va me faire rire ou me donner une bonne dose d’amour. Puis d’enchaîner avec un roman avec du corps, un sujet grave, des phrases bien tournées pour déclencher chez moi une réflexion voire une remise en question.
En clair : alterner un roman où les pages se tournent vite avec un roman où on prend son temps pour les tourner.

Quand j’ai commencé « Les gens heureux lisent et boivent du café », je ne savais pas à quoi m’attendre. Une amie me l’avait recommandé, me disant de l’auteure qu’elle écrivait du Feel good. Et pourtant, ce roman là commence par un sujet grave : la mort d’un mari et d’un enfant (faites défiler les photos pour voir la très efficace 1ère page).
Je venais de refermer un livre qui m’a bouleversée (j’en reparlerai) et je n’avais pas très envie de me remettre à pleurer. J’ai poursuivi ma lecture sans vraiment y croire. Pour finalement, ne plus le lâcher.
La recette fonctionne : beaucoup de dialogues, des personnages attachants, de l’émotion, le frisson d’une rencontre, des rebondissements, une écriture simple mais efficace. J’ai avalé les pages comme on avale un bon gâteau : avec avidité !
Puis est arrivée la dernière page. Qui laisse presque un gout amer en bouche. Vite, je devais me procurer la suite ! « La vie est facile, ne t’inquiète pas » remplit son rôle. J’ai pris plaisir à retrouver les personnages et à me laisser porter par le style de l’auteure. Une suite efficace, qui permet de conclure l’histoire de ce deuil et de cette reconstruction sur une note pleine d’espoir.

Ces deux romans réussissent le pari de traiter d’un sujet grave, de nous faire vivre les montagnes russes des émotions et de nous laisser avec le sourire. Mon amie n’avait donc pas menti : Agnes Martin-Lugand, c’est du Feel good et ça fait du bien !

Les avez-vous lu ? Avez-vous aimé ?

Bonne année 2021

Bonne année 2021

Depuis quelques mois, je prends le ciel en photo. Je ne faisais pas ça avant. Je prenais en photo ma famille, mes amis, des lieux de vacances. Des moments très concrets, comme pour ne pas oublier. Mais jamais des bouts d’un environnement, qui, pour moi, ne changeait pas vraiment. Et puis 2020 s’est pointé, avec toutes ses incertitudes et son lot de changements. L’urgence de vivre a été remplacée par la contrainte de ralentir le rythme. Comme beaucoup, je me suis mise à vivre des moments simples, à me découvrir des passions (coucou l’écriture, coucou le piano), à me recentrer sur ce qui compte vraiment… Et à lever le nez vers le ciel.

Quand je regarde cette photo, je ne peux pas m’empêcher d’y voir la représentation de 2021.
Est-ce qu’il va faire beau ? Est-ce que le ciel va s’assombrir ?
On ne sait pas d’où vient le vent. On ne sait rien. On est à nouveau dans l’incertitude.
Mais rien ne nous empêche de voir le beau.
De croire à l’éclaircie derrière le nuageux.
Ni d’oeuvrer pour se fabriquer des moments radieux.
Après tout, certains parviennent à danser sous la pluie, non ?

Alors en ce début d’année, en lieu et place des traditionnels voeux, je préfère vous souhaiter une année à l’image de cette photo : de percevoir le beau dans l’incertain.

*mots tirés de la newsletter envoyée en début de mois*

Simplement : merci

Simplement : merci

Quand je repense à ce 5 novembre 2020 (jour de sa sortie), au stress qui m’avait bouffée la veille et à l’exaltation des premières commandes… je me dis qu’on en a fait du chemin, ce roman et moi.

Vous le savez, Reprendre son souffle, c’est mon bébé. Ces personnages, ils sont de ma famille désormais. Raconter leur histoire a été une expérience incroyable. Presque facile (quand je vois ce que je vis avec le 2e, j’ai encore moins de mal à l’affirmer !)
Il fallait que ça sorte. Et c’est sorti vite !
Je suis tombée amoureuse, j’ai pleuré, j’ai ri… j’ai vécu toutes leurs émotions avec force !

Malgré une sortie en auto-édition et pendant le deuxième confinement, le roman s’est frayé un chemin jusqu’à vous. Vous me faites régulièrement part de vos émotions à la suite de votre lecture. Souvent, les mêmes émotions que j’ai ressenti en l’écrivant. Parfois, avec bien plus de force que je ne pouvais l’imaginer.
Je suis aussi heureuse qu’étonnée qu’il s’en vende encore tous les jours, via les plateformes de vente ou sur mon site www.marienomis.com
Je sais que je le dois à votre enthousiasme et au magique bouche à oreille.

Alors simplement : merci.
Vous permettez à ce roman d’avoir une sacrée vie. Et à moi, l’impulsion d’en créer de nouvelles.

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Renouer avec un rêve

Renouer avec un rêve

A l’âge de 12 ou 13 ans, j’ai demandé à avoir un synthétiseur. Le père de ma voisine en avait un, je jouais à l’occasion quand j’allais chez elle, et j’adorais ça.
Alors j’ai insisté comme je savais le faire. Ma mère s’est débrouillée comme elle savait le faire. Et pour un Noël ou un anniversaire, je l’ai eu.


Je me souviens du sourire qui ne quittait pas mon visage. Le bonheur de le regarder, de le savoir là, dans ma chambre. D’entendre le son qu’il produisait en posant quelques doigts.
Mais passés les premiers jours à m’amuser, j’ai déchanté. Parce que je ne savais pas en faire. A l’époque, à part si on était un petit prodige ou doté d’une grande détermination, il fallait apprendre avec quelqu’un, et on n’en avait pas les moyens. Alors j’ai cessé de l’utiliser. Ma mère m’en a voulu. Je m’en suis voulu d’avoir fait des pieds et des mains pour rien. Et il a été revendu.


Pourtant, pendant toutes ces années, je n’ai jamais quitté le rêve de savoir jouer du piano. C’était dans un coin de ma tête, un peu comme l’écriture. Sur ma liste des choses à faire avant de mourir, au même titre que le skateboard ou le voyage en bateau. Et puis, comme pour l’écriture, j’ai profité du premier confinement pour remettre cette idée au goût du jour. Le piano sur cette photo est à nouveau un cadeau. Un cadeau que j’ai demandé. Comme pour me pousser à me rattraper du premier cadeau gâché. Comme un pacte avec l’autre de ne pas décevoir à nouveau.


En vingt ans, tout a changé. Désormais, il y a YouTube et les milliers de tutos à portée de doigt. En regardant simplement des vidéos sur mon téléphone, j’ai appris seule à jouer ce morceau tiré du film La la land, que j’aime tant. C’est très imparfait mais finalement ça n’a pas tellement d’importance. Parce que ma détermination a changé, elle aussi. Elle a grandi avec les années, s’est nourrie de ma frustration et de mes échecs, s’est réveillée plus forte, plus vigoureuse. Plus enragée. Et parce que grâce à elle, grâce à ce cadeau fait à moi-même, j’ai fait la paix avec mon rêve d’enfant.

La la land

Nos étoiles contraires – Mon avis

Nos étoiles contraires – Mon avis

Vous saviez que ce livre avait reçu plusieurs prix et notamment qu’il avait été élu ” meilleur roman ” par le Time Magazine en 2012 ?
Je ne le savais pas.
J’ai vu le film il y a quelques années. J’avais beaucoup aimé, j’étais ressortie un peu triste, mais je n’avais pas été bouleversée.
Je l’ai été avec ce livre.

Au début, j’avais encore cette image d’histoire pour adolescents que m’avait laissé le film. J’avais tort ! Ce livre n’est pas un livre pour adolescents avec des adolescents. Ce livre est une histoire sur la vie. Dure et tendre. Drôle et triste. Simple et complexe. Je ne suis pas adepte de ce type de lecture habituellement. Je n’aime pas tellement quand mon petit coeur est mis à rudes épreuves. Et pourtant, j’ai tant aimé ! Je crois que j’ai aimé parce que malgré les épreuves, malgré le malheur, on y voit la beauté d’être et de vivre.
Ce livre mérite tous ses prix.
C’est de loin l’un de mes plus gros coup de cœur de ces dernières années.

Vous le savez, je ne suis pas adepte des résumés mais plutôt de la première page.
Sur la 4e de couverture, il n’y a pas de résumé. Mais des avis ! Ce livre et moi, on était définitivement faits pour s’entendre.

L’avez-vous lu ? Avez-vous aimé ?