L’obsession

L’obsession

L’obsession

J’aimais écrire. Faire de jolies cartes postales, structurer correctement mes courriers et mes e-mails. Mais ça s’arrêtait là. Je n’écrivais pas de nouvelles. Je n’écrivais pas d’histoires. A peine quelques pensées dans un calepin parfois. Je n’avais pas le temps pour ça.
Quand j’ai fini par avoir du temps, je me suis lancée dans l’écriture à proprement parler. Et ça a été aussi intense que surprenant ! Moi qui regrettais de n’avoir aucune passion, je me suis sentie happée par l’écriture.
Et j’ai compris ces gens passionnés. Ceux qui y passent des heures. Ceux qui s’animent en parlant. Ceux qui ne pensent qu’à ça.
L’écriture est devenue une drogue. Quand j’écris, plus rien n’existe autour de moi. Quand je n’écris pas, j’attends ces moments d’écriture avec impatience.
Je ne dors presque plus, me couchant très tard, me relevant en pleine nuit pour noter une idée subite. Mais paradoxalement, je n’ai jamais aussi bien dormi de ma vie.

Est ce que ça durera ? Probablement pas. Je perdrai amis, famille et la vie (on peut mourir de fatigue paraît-il) si je continue comme ça. Alors je me résonne. Je prends sur moi. Mais je garde en tête que j’ai une chance inouïe : celle d’avoir trouvé, enfin, une passion qui m’anime.

Combien ça coûte ?

Combien ça coûte ?

Prendre la décision de s’auto-éditer, c’est prendre la décision d’être un entrepreneur. De gérer son livre et sa commercialisation comme on gère une entreprise.
Et lancer puis gérer une entreprise, non seulement ça demande un gros investissement en terme de temps, mais ça demande aussi de dépenser de l’argent.

Il est tout à fait possible d’auto-éditer son roman pour 0€ ! En gérant tout soi-même, en choisissant une photo libre de droit pour sa couverture et en publiant son livre sur Amazon.
Ce choix, s’il a l’avantage d’être gratuit, a le désavantage de demander beaucoup de temps pour compenser. Pour développer une communauté, pour se faire connaître et faire connaître son livre. Car sans un minimum de notoriété, un roman auto-édité ne se vend pas.

J’ai fait le choix d’investir un peu d’argent, notamment dans une jolie photo pour ma couverture, dans un site internet, puis dans l’impression (en dehors d’Amazon) et la promotion de mon livre. C’est un choix très personnel. Rien ne me dit que je serai gagnante. Mais comme toute forme d’entrepreneuriat, il faut accepter de prendre des risques.
Et j’ai dans l’idée que dans la vie, quand on ne joue pas, on ne gagne pas…
L’avenir dira si j’ai eu raison.

Une direction

Une direction

Qu’est ce que je cherche ? 

Une nouvelle vie ? Bien sûr ! Je rêve même de ne faire plus que ça ! Mais je suis aussi très réaliste. Et parce que jusque là, je me suis laissée porter par le chemin non tracé que j’empruntai, j’ai envie de me laisser porter par cette nouvelle voie, sans me demander si elle sera définitive. 

La célébrité ? Je suis quelqu’un de discret. Me mettre en avant n’a jamais été dans mon tempérament. Marie NOMIS n’est d’ailleurs pas mon vrai nom. 

Le succès de mon roman ? Tout écrivain en rêve. Moi la première. J’ai tellement aimé écrire ce roman, je me suis tellement attachée à mes personnages et il m’a procuré tellement d’émotions que j’ai envie qu’il vive en dehors de moi. 

Mais s’il n’a pas le succès escompté, est ce que ce sera un échec ? Non. Car écrire cette histoire m’a apporté tellement de bénéfices personnels que sa seule existence est un succès en soi. Et si je parviens à toucher ne serait-ce qu’une personne comme certaines lectures ont pu me toucher parfois, alors j’aurai tout gagné.

Imprimé

Imprimé

Il est là. Dans mes bras. Et c’est tellement gratifiant que j’ai envie de faire la danse de la joie ! 

Ce n’est qu’un livre « test ». Il y a plein d’erreurs qui me sautent aux yeux, l’impression n’est pas de très bonne qualité (tout est de biais et la couverture présente des traces), le texte sur la 4e de couverture est trop gros… 

Mais si vous saviez comme ça me passe au dessus ! 

Parce que c’est le résultat de plusieurs mois de travail. Parce qu’il passe d’un projet virtuel à un projet concret. Et parce que j’ai encore un petit plus d’un mois pour régler ces petites imperfections. 

Je vous laisse, je vais aller fêter ça ! ????

Rendez-vous le 5 novembre pour sa sortie officielle.

Moment pour écrire

Moment pour écrire

Quand est ce que j’écris ? 

Mon premier roman, je l’ai écrit pendant le confinement. Travaillant dans l’événementiel, j’ai soudain eu beaucoup de temps. Je pouvais écrire (presque) tout le temps. 

Mon moment privilégié ? La nuit. Quand les enfants sont couchés, après une série Netflix ou en rentrant d’une soirée. Isolée dans ma véranda, à table ou dans le canapé. Bercée par de la musique, enveloppée dans un plaid, avec pour seule compagnie quelques M&M’s. 

Sans aucune contrainte de temps, sans aucune interruption, sans aucune distraction. Sinon celles que je me serai données. 

Généralement, je ne vois pas le temps passer. Il m’est arrivée plusieurs fois cet été de me coucher quand le soleil était en train de se lever. 

Génial ? Oui ! Sauf que le confinement est terminé, que je suis maman et que j’ai encore ce travail dans l’événementiel ! 

Alors je me mets des limites. Être au lit au plus tard à 3h du matin. Pour être en mesure de me lever à 8h, embrasser mes enfants qui partent à l’école avec leur papa et attaquer une nouvelle journée.