Une histoire de rencontres

Une histoire de rencontres

On fait des rencontres incroyables sur les réseaux sociaux. Je sais, je l’ai déjà dit. Je sais. Mais c’est si important, que je le répéterai souvent s’il le faut.

Je ne citerai pas de noms, ma liste risquerait de ne pas être exhaustive, et de toute façon les concernés se reconnaîtront. Je vais juste vous parler de ce que je vis ou ce que j’ai vécu avec ces parfaits inconnus.
D’abord, un soutien. Ça paraît rien comme ça. Un petit mot de rien du tout. Mais quand le soutien est là tous les jours ou presque, c’est tout sauf rien du tout.
Ensuite, de l’aide, des astuces, des retours d’expérience. Reprendre son souffle est mon premier roman. C’est aussi la première fois que je rencontre le monde de l’auto-édition. J’ai tout à apprendre.
Et puis d’autres me donnent leur confiance. C’est pas rien la confiance. Surtout quand on ne se connaît pas. Ou si peu. Confiance qui se traduit par exemple en étant bêta lectrice de deux auteurs en devenir. Qui suis-je, moi, pour affirmer que des écrits sont bons ou pas ? Je ne sais pas vraiment. Mais ils me donnent tout de même leur confiance, parce qu’un lien, même fragile, s’est tissé entre nous derrière nos écrans.
Et enfin, l’un d’eux m’a fait un cadeau inestimable. Cette inconnue m’a donnée son temps. Je le répète, on ne se connaît pas. Il y a quelques jours, elle m’a confiée, gênée, qu’elle avait repéré quelques fautes dans le chapitre 1 de mon roman. La tuile quand on sait qu’il a été relu par un « pro » et qu’il a été imprimé à 100 ex… Cette personne a consacré des heures à relire et corriger mon roman pour qu’il soit prêt à temps pour les versions ebook et la réimpression de 100 nouveaux exemplaires. Pourquoi ? Je ne sais pas. Par gentillesse. Pour m’apporter son aide.

Je vous l’ai dit, on fait des rencontres incroyables sur les réseaux sociaux. Et à ça non plus, je n’étais pas préparée.

Y croire

Y croire

Ce post va te paraître redondant avec le post précédent. Pars pas. Attends. Fais moi confiance, il en est la suite logique.

Si tu peux le rêver, tu peux le faire. Cette phrase de Walt Disney a longtemps été affichée sur mon frigo. C’était joli, ça faisait beau, sur un frigo. Et puis, après un déménagement, elle a disparu du frigo, elle a même disparu tout court, je ne l’ai jamais retrouvée. Mais elle est toujours restée là, dans un coin de ma tête.
Ce roman, lui aussi, a toujours été dans un coin de ma tête. Une idée jolie, que l’on note sur une liste et que l’on aimerait réaliser avant de quitter cette vie.
Et puis un jour, comme ça, j’ai associé l’idée au rêve. Celui d’écrire un roman et qu’il rejoigne quelques bibliothèques. Ça n’a pas été simple, j’ai dû travailler plus que je ne l’avais jamais fait, j’ai douté, j’ai failli tout abandonner. Mais je n’ai pas lâché. J’ai cru en ce rêve et je l’ai fait : j’ai écrit un roman et il a commencé à se vendre. Bientôt il aura une place chez des gens, y compris des gens que je ne connais pas.
Et me voilà aujourd’hui à y déposer des dédicaces. C’est étrange d’écrire une dédicace. Bien plus que d’écrire un livre finalement. Parce qu’à la différence d’un livre qu’on écrit pour soi, une dédicace, on l’écrit pour quelqu’un. Et figure toi que cette partie là de l’histoire ne faisait pas partie du rêve. Tout simplement parce qu’il me semblait tellement improbable et insensé, que je n’avais pas imaginé l’après. L’après écrire un roman et le vendre, c’est écrire une bricole sur la première page et espérer faire plaisir à ces gens qui offriront une place à ce livre dans leur bibliothèque. Et c’est mettre le point final à un livre qui désormais ne m’appartient plus, et éprouver, non pas de la tristesse, mais une incroyable satisfaction.

Une chose à retenir :
Si tu peux le rêver, tu peux le faire. Il suffit de se lancer, de travailler dur et d’y croire. Puis de te laisser guider et kiffer, parce que tu n’es pas prêt pour l’après.

J’ai un plan

J’ai un plan

J’ai fait un choix en août dernier. J’étais en vacances dans le sud de la France, j’aurai dû me détendre, profiter de l’environnement pour me reposer, mais je n’ai pas pu. Ma tête avait pris une décision et depuis, elle tournait à plein régime.
Ce choix : ne pas envoyer mon manuscrit à une maison d’édition, mais l’auto-éditer.

Ok mais comment ? J’avais l’envie d’être libre et de tout gérer toute seule. Un plan s’est donc construit très rapidement. Et tout ce que je fais depuis, ici et ailleurs, suit à la lettre ce plan. Mise en page, couverture, site web professionnel, promotion, impression… j’ai tout géré de À à Z, étape par étape. Je ne dis pas que je n’ai pas essuyé des échecs ou des déconvenues depuis. Mais globalement, ce plan m’a aidé à ne pas m’éparpiller et à être au plus proche de mon idée initiale.

On en est où aujourd’hui ?
Au bout de mon plan. Cette phase où tu as l’impression que le temps s’accélère et que les journées filent à grande vitesse.
Cette semaine, j’ai vendu mes 35 premiers exemplaires dédicacés via mon site par une campagne de prévente (c’était dingue d’ailleurs, tout est parti en quelques heures !)
Et à partir du jeudi 5 novembre, ceux qui le souhaitent auront le choix d’acheter :

– La version livre (broché), via mon site rubrique “Roman” (exemplaire dédicacé)
– La version ebook, via Amazon / Kobo / Google books

Il me reste pas mal de travail. Mais je suis au bout de mon plan. Dans quelques jours, je constaterai si oui ou non, il a porté ses fruits.

Pré-commande

Pré-commande

Pour vous, cette journée est peut être celle d’un potentiel reconfinement. Pour moi, cette journée est celle d’un saut dans le vide. 

Mon livre est en vente. 

Je suis bien attachée, j’ai des mains amies et solides qui me retiennent pour ne pas tomber. Malgré tout, je vois le vide, et je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur. 

Mon livre est en vente. 

Je me suis lancée dans cette aventure après les avis très encourageants de mes bêta lecteurs. J’ai reçu ensuite beaucoup de retours positifs sur mes 2 premiers chapitres. Je sais que tout est réuni pour que mon livre plaise. Oui mais voilà. Ce qui n’était pas très concret jusque là, le devient. 

Mon livre est en vente. 

Je ne peux plus reculer. Les premières commandes ont eu lieu ce matin, après avoir annoncé le lancement de ces précommandes via ma newsletter. Elles ont accéléré mon cœur autant qu’elles l’ont soulevé de joie. 

Mon livre est en vente. Et j’ai commencé ma descente vers le vide, les yeux fermés mais le sourire aux lèvres. 

Reprendre son souffle est en vente à la page Roman au prix de 15,90€. Notez que je n’ai que 35 exemplaires à disposition pour cette opération et que je n’ai absolument aucune idée du nombre de personnes qui souhaiteront se procurer ce livre en avant-première. Alors un seul mot d’ordre : premier arrivé, premier servi ! Notez également que les frais de port vous sont offerts avec le code promo LANCEMENT 
Enfin,  j’ai prévu de dédicacer chacun des exemplaires qui seront commandés. Si vous ne le souhaitez pas, merci de me prévenir par mail juste ici : hello@marienomis.com

J’espère que vous apprécierez l’histoire autour de Rose et Vincent, autant que j’ai pris plaisir à l’imaginer et à l’écrire. 

Reprendre son souffle
2009. Sarah déménage la maison de sa grand-mère quand elle découvre des cartes postales écrites vingt ans plus tôt par un homme dont elle ignorait l’existence. En les lisant, elle va découvrir une histoire d’amour passionnelle et déterrer un pan de vie soigneusement gardé secret par les femmes de sa famille.
Reprendre son souffle est une histoire d’amour rare et intense, sur fond d’interdit, de temps qui passe et d’actes manqués.
15,90 €
320 pages – Format : 14,8 x 21 cm – ISBN : 978-2-9574349-0-9
Date de sortie : 5 novembre 2020

S’inspirer

S’inspirer

Vous ai-je déjà dit que j’aimais beaucoup Anna Gavalda ? Je crois bien que oui. Tant pis si je me répète. Si je ne devais choisir qu’un auteur à relire encore et encore, c’est elle que je choisirais. Pour le travail de ses personnages, sa sincérité, son écriture si efficace… et parce qu’elle m’émeut à chaque fois. J’ai lu certains de ses livres plusieurs fois. La pauvre couverture de « Ensemble c’est tout » est tellement abîmée que j’ai été presque honteuse de la prendre en photo sur un précédent post.
Avant de me dire qu’il n’y a pas de honte à avoir aimé un livre au point de l’avoir usé.

Quand j’ai commencé à écrire, je me suis laissée porter. Je n’ai pas pensé à ce que faisait les autres auteurs. Je m’inspirais bien sûr, mais je laissais mes mots prendre le dessus, sans réfléchir à l’après, sans réfléchir à ce qu’on penserait de ce que j’ai fait. Et puis récemment, j’ai fais une pause dans l’écriture. J’ai lu d’autres livres, découverts des auteurs sur les réseaux sociaux, j’ai travaillé pour la promotion de Reprendre son souffle… Quand je suis sortie de cette pause, j’ai eu l’impression que je devais tout réapprendre. Retrouver l’équilibre comme lorsqu’on remonte à vélo. Je ne suis pas encore au stade adulte dans l’écriture. Je suis plutôt comme un enfant en cours d’apprentissage. Et comme sur un vélo, je manque encore un peu d’assurance et j’ai parfois peur de tomber.

Après cette pause, je me suis remise en scelle, mais j’étais un peu vacillante. Plus très sûre de moi. Parce j’ai eu peur de tomber, j’ai essayé de faire comme les autres. Ceux dont j’aime la plume, ceux qui « fonctionnent ». J’ai même essayer de faire comme Anna Gavalda. D’adopter son ton. Ses formulations. Et bien sûr, le résultat, vous le connaissez déjà : je suis tombée ! Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que je n’allais nulle part en cherchant à faire comme les autres. Et comprendre que personne d’autre que moi n’est le mieux placé pour tenir mon guidon.