La critique est facile. L’art est difficile.

La critique est facile. L’art est difficile.

Je n’avais jamais pensé qu’être auteure était si difficile avant de le devenir.
Et là, je ne parle pas de l’acte de création en lui même. Je parle de l’après. C’est l’après la plus grande des épreuves.
Je savais que je serais critiquée. J’ai d’ailleurs écrit un jour que je savais que je ne pourrais pas plaire à tout le monde pour la simple et bonne raison que je n’étais pas une pizza. Mon livre n’était pas sorti que déjà je me préparais à ne pas plaire.

Et puis mon livre est sorti.
J’ai reçu beaucoup de retours positifs.
Et un 1er avis négatif. Puis un 2e. Même pas constructifs mais… Aïe. Ça fait mal. Ça remet tout en question.
J’en étais là, à me demander comment devenir pizza, quand j’ai vu une vidéo de @nathaliesejean
Et là RÉVÉLATION. Je vous encourage à la regarder (je la mets en story) mais si je dois résumer, j’ai retenu 2 choses : il y aura toujours des avis qui puent la haine ET ce que j’ai créé n’est pas parfait mais je vais m’améliorer. Ça ne doit pas m’empêcher de faire. Jamais.

Dernière chose pour conclure :
J’apprends à mes enfants à dire « je n’aime pas » plutôt que « c’est dégueulasse ».
Ça vous semble logique ? Pour la plupart d’entre nous, ça l’est. Mais certains, sous couvert d’être cachés derrière leur ordinateur, oublient les bonnes manières et n’hésitent pas à cracher dans la soupe.
Alors vous qui me suivez, vous qui lisez et laissez des avis publics : faites preuve de bienveillance lorsque vous partagez un avis négatif. Et demandez-vous si, face à votre hôte après avoir terminé le plat qu’il a préparé, vous lui diriez que c’est dégueulasse ou que vous n’avez pas aimé.

Vos mots comptent.
Au mieux, ils enchantent.
Au pire, ils détruisent.

Sur la route

Sur la route

Je n’aime pas les trajets en voiture. J’ai l’impression de perdre mon temps.

Quand je suis passagère, je dors, je lis, j’écris, je traîne sur Instagram, je prends des nouvelles par sms. Mais bien souvent, je m’ennuie. Et bien souvent, je perds patience, je bouge dans tous les sens, je souffle et je re-souffle de m’entendre souffler. Alors parfois, il me dit « raconte moi quelque chose que je ne sais pas » et je souris à l’idée qu’il veuille essayer de faire passer mon ennui.

Parfois on ne trouve rien à se raconter, parfois on aimerait ne jamais arriver à destination tant la conversation est intéressante. Parfois, on parle de tout et de rien, parfois on prend de grandes décisions comme le jour où on a décidé de changer de vie. Parfois on parle du passé, du présent et de ce qui nous attriste, parfois on s’amuse à rêver notre avenir.
On a beau se parler tous les jours et se connaître depuis des années, on en apprend beaucoup sur l’autre quand on se donne le temps de parler et de s’écouter.
Et finalement, quoi de mieux que ces moments où l’on est enfermés ensemble pour le faire.

Je n’aime pas les trajets en voiture. Mais j’aime les passer avec lui.

La page 99

La page 99

J’ai découvert un jour sur le feed de @sophieastrabie, la théorie de la page 100. Elle lui a été soufflée par Sylvette, lors d’un salon : « pour capter le ton d’un livre, savoir s’il va nous plaire, il faut lire la page 100 ».
J’ai trouvé ça étrange. Et puis je me suis souvenue que moi même je ne lisais pas la quatrième de couverture mais uniquement la première page d’un roman, et que j’étais mal placée pour juger.

Plus tard, à croire que cette théorie était connu par tout le monde mais que tout le monde la mettait à sa sauce, j’ai découvert la théorie de la page 99. Même principe mais une page en moins.

Alors j’ai fini par aller voir moi aussi, ce que cachaient ses deux pages dans mon propre roman.

Et j’ai choisi de vous montrer la page 99. Quitte à choisir entre les deux théories, autant choisir celle qui nous arrange le plus.
A vous désormais de juger ☺️

Les petits plaisirs

Les petits plaisirs

Cette journée a des allures de samedi, ou de vacances, ou un peu des deux. Pourtant nous sommes vendredi et il n’est pas encore question de vacances.

Il n’y a personne à la maison, juste quelques présences.
La musique, qui opère comme si elle était lointaine et qui susurre à mon oreille des mots doux et enveloppants.
Le vent, qui donne vie aux ombres d’un arbre sur l’un des murs de ma véranda.
Le soleil, qui s’engouffre dans la pièce et qui réchauffe ma peau.
Les personnages d’un livre, qu’on apprend doucement à connaitre et à aimer.

Il n’est pas encore question de vacances, mais finalement, c’est tout comme.
Parce que je savoure avec délectation le plaisir d’être seule et de lire un vendredi matin ensoleillé.

*****

Et si vous cherchez des conseils lecture, rendez-vous sur cette page, où je vous partage quelques-uns de mes coups de coeur littéraires. Et sinon, vous pouvez toujours vous procurer mon livre, Reprendre son souffle !

Un deuxième roman.

Un deuxième roman.

Voilà. J’ai terminé le premier jet de mon deuxième roman.

Hier, j’ai passé ma journée à le relire d’une traite. J’ai globalement aimé ce que j’ai lu, mais j’ai aussi pris conscience de la masse de travail encore à abattre. La dernière scène est une succession de mots sans âme, il y a encore une montagne de passages à corriger, de scènes à ajouter, de détails à revoir. Contrairement à Reprendre son souffle, il me faudra surement 3 ou 4 versions avant de pouvoir le faire lire à ma première beta-lectrice. Pourquoi ? Parce que le sujet que j’ai choisi de traiter est bien plus complexe… mais j’aurai l’occasion d’en reparler.
Loin d’être découragée, je suis impatiente d’en découdre. Mais il faut aussi que je m’accorde une pause. Que je digère ce texte, pour mieux le retravailler ensuite. Et que j’écoute mon corps, qui me signale à grand renfort d’alertes, que j’aille dormir un peu.

Je vais profiter de cette pause pour lire à nouveau. J’ai une pile impressionnante de livres qui n’attendent que moi. Parmi eux, les romans de @gaelle_ausserre@marion_finzi , @_charlenedupuis et @joffrey.gabriel_ecrivain que j’ai découvert grâce à instagram, et que j’ai hâte de lire. Et la suite de Les gens heureux lisent et boivent du café de @agnesmartinlugand.auteur